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  • La Revue HMC

    Histoire, Monde & Cultures religieuses
    Éditions Karthala

Une nouvelle revue  : "Histoire, Monde et Cultures religieuses"

logo iserlL'ISERL publie à partir de 2013, en collaboration avec les éditions Karthala (24 boulevard Arago, 75013 - Paris - site : http://www.karthala.com/) une revue trimestrielle HMC : Histoire, Monde et Cultures religieuses. Philippe Martin en est le directeur et Claude Prudhomme le rédacteur en chef. Elle comporte un comité de rédaction et un comité de lecture auxquels sont asoumis les propositions d'articles. Chaque numéro est organisé autour d'un dossier thématique en rapport avec les questions de religion et de laïcité, de Varia et de chroniques consacrées à la vie scientifique, aux activiés de l'ISERL, aux comptes rendus de lectures d'ouvrages et de thèses.

A l'heure où se multiplient les experts autoproclamés en légitimités par leur accès aux médias, HMC entend proposer un instrument de réflexion dont la qualité et le sérieux sont garantis, un lieu qui accueille le débat public, une revue qui favorise l'expression d'une nouvelle génération de chercheurs. La revue s'intéresse à toutes les religions, notamment le christianisme, le judaïsme, l'islam, les religions orientales, les spiritualités qui circulent à l'échelle du monde et interrogent la laïcité. Si l'histoire, y compris du temps présent, est au coeur des approches, elle est systématiquement articulées aux autres sciences humaines et sociales (Anthropologie, Droit, Lettres, Philosophies, Sciences politiques).

Les volumes de la revue sont disponibles à la vente sur le site de l'éditeur Karthala ou encore en version numérique sur Cairn.info.

HMC n° 44 : Catholiques français et musulmans du monde maghrébin : un passé qui ne passe pas ? (Décembre 2017)

Volume sorti en sepembre 2018.

Les relations entre la France et les pays du Maghreb occidental ont joué un rôle essentiel dans les rapports entre les catholiques français et les musulmans. Le dossier montre comment elles s’inscrivent dans une histoire de longue durée dont la période coloniale constitue le point d’orgue. Après avoir envisagé les cas de la Tunisie, du Maroc, de l’Algérie, où la renaissance du catholicisme est liée à la colonisation, une seconde partie s’intéresse aux tentatives catholiques françaises pour inventer de nouvelles formes de présence au XXe s. dans le sillage du père Charles de Foucauld (1858-1916). Figure controversée, modèle de pauvreté évangélique et de présence discrète pour ses disciples, emblème de la duplicité missionnaire pour d’autres, il conduit à réfléchir à la présence de l’Église catholique dans des pays massivement musulmans mais aussi plus généralement aux relations entre catholicisme et islam, au Maghreb ou en France. Si les contributions privilégient les approches du point de vue catholique, mieux documenté, le dossier n’ignore pas le point de vue musulman notamment sur la question de la da’wa (appel à écouter le message de l’islam).

 

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HMC n° 43 : De la tolérance à la laïcité, XVIe-XXe siècles

Volume sorti en mai 2018.

Si la tolérance religieuse a constitué un pas décisif dans l’affirmation et la formulation des Droits humains, la laïcité n’est pas une simple déclinaison de la tolérance. C’est ce que montre la publication des actes des journées organisées à l’automne 2016 à Ferney-Voltaire, dans le cadre des Assises des religions et de la laïcité de l’Iserl.

La tolérance civile, dans le prolongement du fameux Traité de Voltaire, peut être définie comme la « Liberté accordée de pratiquer sur le territoire d’un État une religion autre que la religion officielle ». La laïcité selon la loi française de 1905 repose sur trois principes énoncés dès ses deux premiers articles : la liberté de conscience est « assurée », le libre exercice d’un culte est « garanti », ces deux droits étant soumis au respect de l’ordre public, et l’État ne reconnaît plus aucun culte.

De la tolérance à la laïcité, c’est bien d’un changement d’époque qu’il s’agit, dans des contextes différents, d’un progrès dans la manière de garantir à tous la liberté de croire ou de ne pas croire. Le dossier s’efforce de dérouler jusqu’à aujourd’hui le fil qui conduit de l’un à l’autre, en France mais aussi en Europe.

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HMC n° 42 :  La politisation des clercs, XIXe-XXe siècles

Volume sorti en février 2018.

Prêtres, imams, rabbins, pasteurs, bonzes ou religieuses, il ne manque pas de « clercs » qui ont franchi le pas de l’engagement politique. Quel que soit le continent, que ce soit du côté du conservatisme ou du progressisme, on peut en retrouver dans la plupart des grandes luttes sociales et politiques des xixe et xxe siècles.

Pourtant ces engagements sont rarement étudiés d’une manière comparative. C’est pourquoi l’Association française d’histoire religieuse contemporaine a décidé de consacrer une de ses journées d’étude à cette question. Travailler sur l’entrée en politique des clercs, autrement dit sur leur politisation, c’est ainsi prêter attention à un aspect de cet effort permanent pour définir les relations entre religion et politique.

Les clercs, parce qu’ils ont une autorité religieuse, contribuent à recomposer ces relations et à déplacer ces délimitations lorsqu’ils s’engagent. La manière dont ils investissent leur rôle est en effet inséparable de la manière dont ils articulent leur foi et leur rapport au monde. Au fil des contributions la politisation des clercs se révèle une porte d’entrée remarquable pour observer l’évolution des rapports de force politique, social et religieux au sein des institutions et des sociétés.

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HMC n° 41 : Laïcité, hôpitaux, soignants

Volume sorti en septembre 2017.

Beaucoup aimeraient assigner à la religion un espace soigneusement délimité, de préférence celui du privé, voire de la vie domestique. Mais l’homme est un être social et le fait de croire ou de ne pas croire ne peut être isolé de la vie sociale. De cette vérité première, l’hôpital dont il est question dans le dossier est une remarquable illustration. Lieu de soins, il est aussi lieu de vie sociale. La neutralité commandée par la laïcité s’impose dans l’hôpital à ceux qui soignent dès lors qu’il s’agit d’un établissement public. Les personnels sont alors tenus de respecter l’obligation de neutralité liée à leur statut et rappelée à plusieurs reprises ces dernières années. Mais les patients qui viennent se faire soigner arrivent avec leurs croyances et ne peuvent être restreints dans leur liberté en matière religieuse dès lors qu’elle n’entrave pas la bonne marche des services et la qualité des soins.

Le dossier propose d’appréhender à travers la pratique des professionnels de la santé et l’observation des patients les situations qui naissent de ce vivre ensemble imposé et consenti, en matière de laïcité et de croyances religieuses. Il montre comment, en France comme au Québec, l’attention aux réalités, sans préjugés, permet de prendre en compte les aspirations des soignés et les exigences du soignant, à décrypter les demandes religieuses et à proposer des réponses ouvertes.

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HMC n° 40 : Acteurs religieux et changements climatiques

Volume sorti en mai 2017.

La question climatique dans un monde globalisé est devenue une question centrale.  Le dossier est issu d’un colloque consacré aux acteurs religieux, en l’occurrence chrétiens, face aux changements climatiques. Pour le christianisme, la question du climat n’est pas une nouveauté mais la manière de l’aborder ne cesse pas de se transformer.

Comme dans toutes les religions abrahamiques, dès la Création, le climat est étroitement lié au plan divin.  Entre nostalgie du Paradis, moment d’équilibre et d’harmonie interrompu par la faute originelle, et crainte du Déluge, expression de la colère divine, le croyant a cherché à se tracer une voie qui le protège et à donner un sens aux dérèglements de la nature.

Mais au fil des mutations socio-culturelles, la référence au religieux évolue et le discours s’adapte comme en témoigne l’encyclique Laudato si’ du pape François (2015). L’explication par une sanction divine fait  place à la  volonté de cerner scientifiquement les causes et de contribuer à une éthique universelle dans une perspective écologique. Et la religion trouve dans cet engagement de nouvelles énergies.

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HMC Programmation 2017

HMC publie en 2017 :

n°41 - Laïcité, hôpitaux, soignants

Dans la continuité du dossier consacré aux relations entre laïcité et travail social (Hmc n° 39), ce second dossier est centré sur les questions rencontrées au sein des hôpitaux et plus largement par les personnels soignants. Introduit par une réflexion plus large sur la question du communautarisme, il examine le contexte et les modalités selon lesquelles se rencontrent et se confrontent attentes des patients et obligations des soignants, pour l’essentiel dans l’espace français, mais aussi au Québec.

n°42 - La politisation des clercs (XIXe-XXesiècles)

Réfléchir à l’entrée en politique des clercs, autrement dit sur leur politisation, c’est plus largement prêter attention aux relations entre religion et politique. Les clercs, parce qu’ils sont porteur d’une autorité́ religieuse, peuvent contribuer à̀ déplacer ces délimitations lorsqu’ils s’engagent. La politisation peut ainsi entre perçue comme une transgression du Role ou comme son aboutissement.

n°43 - De la tolérance à la laïcité (XVIIIe-XXe siècles).

Le XVIIIesiècle, en grande partie grâce à Voltaire, invente l’idée de tolérance et, plus encore, développe la volonté de la mettre en application. C’est dans ces décennies de lutte que sont posées les fondations de notre société actuelle. C’est aussi là que sont posées les germes de ce qui deviendra la « laïcité à la française » et qui sera formalisée deux siècles plus tard.

n°44 - Catholiques français et musulmans de la Première Guerre mondiale à aujourd’hui. Relations et regards mutuels.

Depuis un siècle les relations entre les deux confessions comme les regards portés sur l’autre croyant sont soumis à de vives controverses alimentées par la colonisation, la décolonisation, le contexte international. Il en résulte des incompréhensions persistantes, illustrées par les divergences en Algérie autour de la figure de Charles de Foucauld, mais aussi des essais de dialogue, hors de France comme en France.

HMC39 Laïcité, faits religieux et travailleurs sociaux

Volume sorti en février 2017.

Le travail social se trouve confronté depuis plusieurs années à l’affirmation revendiquée des appartenances religieuses, entre autres parmi les jeunes musulmans. Ces derniers obligent à mettre en œuvre la laïcité dans un contexte auquel les professionnels n’ont pas toujours été préparés.

Le dossier s’arrête d’abord sur le regard que notre société porte sur ces évolutions à travers le diagnostic de radicalisation dont il  discute la pertinence et les effets. Puis il se place du côté de travailleurs sociaux et d’enseignants qui disent leur perception de ces manifestations du religieux, leurs réactions, leurs pratiques. Personnels investis dans la prévention, accompagnateurs de personnes chargées de l’aide à domicile, assistants sociaux, ils témoignent de leurs difficultés mais aussi de leurs initiatives. Par eux-mêmes et à travers leur collaboration avec des spécialistes en sciences humaines et sociales, ils montrent comment ces réalités nourrissent leur réflexion et font évoluer leur pratique.

Revendications d’identité de jeunes en voie de marginalisation, conversions où s’entremêlent révolte et volonté de combler un vide, comparaison entre les pratiques recommandées aux enseignants en France et à Berlin, brouillage de la frontière entre sphère publique et privée pour ceux qui accompagnent les familles : autant d’entrées pour prendre la mesure de la complexité des situations et inventer collectivement des réponses.

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Histoire, Monde et Cultures religieuses, n° 38, juin 2016

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Volume sorti en septembre 2016.

Né d’une recherche collective, ce dossier se propose d’explorer les débats qui ont marqué l’époque moderne autour de la notion de superstitions et ce qui relève de l’excès en matière de croyance. Comment déterminer le moment à partir duquel on peut parler d’un « trop croire » ?

Plutôt que d’explorer le moment où certaines (in)croyances ou affirmations sont devenues possibles, les auteurs cherchent ici à comprendre quand et pourquoi des énoncés ont fini, entre la fin de la période médiévale et le triomphe des Lumières, par devenir inacceptables.

Si ce qui est crédible relève d’un accord sans cesse remis en question, quels acteurs, quels processus sont à l’œuvre ? Est-il possible d’identifier les discours qui ont fait évoluer les limites admises, au-delà desquelles commence ce qui est considéré comme un excès en terme de croyance ? Des ruptures ou accélérations, des différences géographiques sont-elles observables ? Quelles pratiques sont mobilisées pour diffuser et faire accepter tacitement au plus grand nombre les limites de ce qui peut être cru ?

En somme le dossier pose la question plus générale des rapports de l’homme à la croyance et à la religion, et de la place de la raison. Il nous propose des interprétations inspirées par le croisement d’approches historiques et anthropologiques.

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Histoire, Monde et Cultures religieuses, n° 37, mars 2016

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Volume sorti en juin 2016.

La diffusion des religions ne se traduit pas seulement par l’adhésion des individus à de nouvelles croyances et la formation de communauté de fidèles. Le cas des missions chrétiennes montre comment les religions s’efforcent de déchiffrer l’espace pour le quadriller, le façonnent en fonction de leurs objectifs, le représentent, en somme contribuent à le transformer et à le produire.

L’ambition du dossier est de mettre en évidence ce travail sur l’espace, souvent méconnu ou sous-estimé, par le croisement d’approches historiques et géographiques qui en dégagent les principes, les méthodes et les objectifs. Après avoir rappelé que la sacralisation de l’espace constitue une permanence dans le christianisme, il s’intéresse à la mission comme entreprise religieuse qui inspire des entreprises séculières à travers l’exemple d’une mission commerciale en Chine au xixe siècle. Il montre comment cette action missionnaire, très visible dans certains pays (Afrique subsaharienne), peut prendre des formes inattendues dans des villes occidentales. Il analyse enfin les représentations de l’espace par la carte, la photo ou la BD.

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Histoire, Monde et Cultures religieuses, n° 36, décembre 2015

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Volume sorti en mars 2016.

On estime à près de 258 millions le nombre de musulmans vivant dans les pays francophones. S’ils reflètent la diversité et le dynamisme des communautés, ils partagent aussi une même langue, le français, qu’ils emploient dans l’expression de leur religiosité. La langue française sert au langage quotidien des fidèles, à la prise en charge des messages religieux, à leur questionnement comme à la formulation et la diffusion des discours publics d’acteurs organisés (conseils de cultes en Europe, communautés confrériques dans la diaspora, mouvements réformistes en Afrique etc.).

Le français occupe donc une place importante dans les débats intellectuels, les reformulations du religieux et les négociations au cœur du champ islamique contemporain. Il est devenu le support de messages divers dans un espace linguistique traversé par des histoires communes, parfois conflictuelles. Langue de communication mais aussi outil de transmission, d’appropriation de concepts et de professions de foi, il se trouve au centre d’un vaste champ d’interactions.

À travers une approche pluridisciplinaire et comparative, ce dossier cherche à mesurer et analyser les incidences des différents rapports à la langue française sur les religiosités musulmanes.

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