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HMC n° 44 : Catholiques français et musulmans du monde maghrébin : un passé qui ne passe pas ? (Décembre 2017)

Volume sorti en sepembre 2018.

Les relations entre la France et les pays du Maghreb occidental ont joué un rôle essentiel dans les rapports entre les catholiques français et les musulmans. Le dossier montre comment elles s’inscrivent dans une histoire de longue durée dont la période coloniale constitue le point d’orgue. Après avoir envisagé les cas de la Tunisie, du Maroc, de l’Algérie, où la renaissance du catholicisme est liée à la colonisation, une seconde partie s’intéresse aux tentatives catholiques françaises pour inventer de nouvelles formes de présence au XXe s. dans le sillage du père Charles de Foucauld (1858-1916). Figure controversée, modèle de pauvreté évangélique et de présence discrète pour ses disciples, emblème de la duplicité missionnaire pour d’autres, il conduit à réfléchir à la présence de l’Église catholique dans des pays massivement musulmans mais aussi plus généralement aux relations entre catholicisme et islam, au Maghreb ou en France. Si les contributions privilégient les approches du point de vue catholique, mieux documenté, le dossier n’ignore pas le point de vue musulman notamment sur la question de la da’wa (appel à écouter le message de l’islam).

 

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jpchantin phmartin enseigner

Sujet brûlant entre tous, l’enseignement des religions à l’école suscite d’intenses polémiques qui, trop souvent, viennent semer la confusion jusque dans les rangs du personnel éducatif. Aussi est-ce d’abord aux enseignants que l’équipe réunie par Jean-Pierre Chantin et Philippe Martin entend proposer des clés pour comprendre et faire comprendre le fait religieux. À cette fin, les auteurs ont pris pour point de départ la vingtaine de sujets qui, dans les programmes scolaires de la 6e à la Terminale, abordent directement cette question. Historiens, théologiens, anthropologues et politistes offrent ainsi un panorama complet qui correspond aux grandes interrogations de nos sociétés. Définition de la religion, naissance et diffusion des trois grands monothéismes, origines des textes sacrés, temps des croisades, Réforme protestante, laïcité à la française… Autant de mises en contexte qui éclairent utilement notre connaissance du fait religieux sur le temps long. Dans un souci constant de pédagogie, cette étude peut aussi se lire comme un plaidoyer pour une société plus apaisée.

Les auteurs :

Philippe MARTIN
Philippe Martin est professeur d’histoire moderne. Il dirige l’Institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité.

Jean-Pierre CHANTIN
Docteur en histoire religieuse contemporaine (université Lyon 3), Jean-Pierre Chantin est chargé de mission à l’Institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité.

 

Date de publication : 24/05/2018
ISBN : 978-2-271-12014-4
Format : 15.0 x 23.0 cm
Reliure : broché
Pagination : 336 pages
Prix : 23,00 €
À commander sur
http://www.cnrseditions.fr/religions-spiritualite/7615-religions.html

 

HMC n° 43 : De la tolérance à la laïcité, XVIe-XXe siècles

Volume sorti en mai 2018.

Si la tolérance religieuse a constitué un pas décisif dans l’affirmation et la formulation des Droits humains, la laïcité n’est pas une simple déclinaison de la tolérance. C’est ce que montre la publication des actes des journées organisées à l’automne 2016 à Ferney-Voltaire, dans le cadre des Assises des religions et de la laïcité de l’Iserl.

La tolérance civile, dans le prolongement du fameux Traité de Voltaire, peut être définie comme la « Liberté accordée de pratiquer sur le territoire d’un État une religion autre que la religion officielle ». La laïcité selon la loi française de 1905 repose sur trois principes énoncés dès ses deux premiers articles : la liberté de conscience est « assurée », le libre exercice d’un culte est « garanti », ces deux droits étant soumis au respect de l’ordre public, et l’État ne reconnaît plus aucun culte.

De la tolérance à la laïcité, c’est bien d’un changement d’époque qu’il s’agit, dans des contextes différents, d’un progrès dans la manière de garantir à tous la liberté de croire ou de ne pas croire. Le dossier s’efforce de dérouler jusqu’à aujourd’hui le fil qui conduit de l’un à l’autre, en France mais aussi en Europe.

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HMC n° 42 :  La politisation des clercs, XIXe-XXe siècles

Volume sorti en février 2018.

Prêtres, imams, rabbins, pasteurs, bonzes ou religieuses, il ne manque pas de « clercs » qui ont franchi le pas de l’engagement politique. Quel que soit le continent, que ce soit du côté du conservatisme ou du progressisme, on peut en retrouver dans la plupart des grandes luttes sociales et politiques des xixe et xxe siècles.

Pourtant ces engagements sont rarement étudiés d’une manière comparative. C’est pourquoi l’Association française d’histoire religieuse contemporaine a décidé de consacrer une de ses journées d’étude à cette question. Travailler sur l’entrée en politique des clercs, autrement dit sur leur politisation, c’est ainsi prêter attention à un aspect de cet effort permanent pour définir les relations entre religion et politique.

Les clercs, parce qu’ils ont une autorité religieuse, contribuent à recomposer ces relations et à déplacer ces délimitations lorsqu’ils s’engagent. La manière dont ils investissent leur rôle est en effet inséparable de la manière dont ils articulent leur foi et leur rapport au monde. Au fil des contributions la politisation des clercs se révèle une porte d’entrée remarquable pour observer l’évolution des rapports de force politique, social et religieux au sein des institutions et des sociétés.

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HMC n° 41 : Laïcité, hôpitaux, soignants

Volume sorti en septembre 2017.

Beaucoup aimeraient assigner à la religion un espace soigneusement délimité, de préférence celui du privé, voire de la vie domestique. Mais l’homme est un être social et le fait de croire ou de ne pas croire ne peut être isolé de la vie sociale. De cette vérité première, l’hôpital dont il est question dans le dossier est une remarquable illustration. Lieu de soins, il est aussi lieu de vie sociale. La neutralité commandée par la laïcité s’impose dans l’hôpital à ceux qui soignent dès lors qu’il s’agit d’un établissement public. Les personnels sont alors tenus de respecter l’obligation de neutralité liée à leur statut et rappelée à plusieurs reprises ces dernières années. Mais les patients qui viennent se faire soigner arrivent avec leurs croyances et ne peuvent être restreints dans leur liberté en matière religieuse dès lors qu’elle n’entrave pas la bonne marche des services et la qualité des soins.

Le dossier propose d’appréhender à travers la pratique des professionnels de la santé et l’observation des patients les situations qui naissent de ce vivre ensemble imposé et consenti, en matière de laïcité et de croyances religieuses. Il montre comment, en France comme au Québec, l’attention aux réalités, sans préjugés, permet de prendre en compte les aspirations des soignés et les exigences du soignant, à décrypter les demandes religieuses et à proposer des réponses ouvertes.

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COLLOQUE INTERNATIONAL RELIGION, VILLE ET ETAT. ENTRE LES DIVINITÉS DES UNS ET LES DÉMONS DES AUTRES LYON, LES 7 ET 8 NOVEMBRE 2017

Après une première étape préparatoire sous la forme de deux journées d’études en mai dernier, ce colloque international vise à réunir des chercheurs venant de l’anthropologie, de la sociologie, des sciences politique et de l’histoire des religions, dans une dynamique pluridisciplinaire pour l’appréhension du religieux. Nous partirons de l’importance du rôle joué par les Etats dans la définition et l’établissement de ce qui est religion et ce qui ne l’est pas, par leur pouvoir d’autorisation, d’officialisation, de légalisation, mais aussi de régularisation des rapports entre les différentes religions dans la société et dans la sphère publique. À ce titre, la ville et ses espaces publics constituent un théâtre majeur, une scène d’expression et de visibilité de ces processus politiques, mais aussi des conflits, concernant le religieux. Or dans le cadre de la mondialisation, différentes pratiques religieuses et religions ne cessent de se transformer et de se reconfigurer. Aux vues des nouveaux enjeux du pluralisme religieux, il s’agira d’appréhender ce que nous envisageons en tant que « gestion » politique et économique de la diversité religieuse dans la ville, et d’interroger les positionnements des Etats face à ces expressions contemporaines de religiosité, notamment en termes de rapports aux espaces urbains. On privilégiera également des travaux consacrés aux croyants, en tant qu’acteurs sociaux, et les modalités selon lesquelles ils expriment ou revendiquent leur droit à une égalité de traitement en tant que membre d’une communauté religieuse. C’est dans cette perspective qu’il conviendra de réinterroger la performativité de la laïcité, rapportée aux « nouvelles religions » et aux « communautés religieuses » qui se créent ou se renouvellent, et revendiquent la liberté religieuse.

Pour ce colloque international, nos réflexions sur les rapports entre religion et Etat se déploieront autour de trois axes privilégiés : les mots et les normes en jeu ; espaces, mobilités et territoires ; pluralisme religieux, relations interconfessionnelles.

 

LabEx COMOD

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ISERL

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Université Lyon 2

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UMR 5600 « Environnement Ville Société » (EVS)

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